Général Michel DELION
Fédération Nationale des Associations Parachutistes
Les obsèques auront lieu le lundi 30 juin à 10 h, en l’église de Pennautier ( 11 610 ).
Vous pouvez adresser vos condoléances à  :
Mme Bénédicte Dréan
11, impasse du Saint-Jean Â
11330 Félines-Termenès
Téléphone : 04 68 70 06 88
Il était membre de : Qui ose gagne, de l’Amicale du 8 et du 7, des Médaillés militaires de l’Aude, et de la S.M.L.H
Président des anciens de la CPIMa,
A. Piaskowski
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Né le 17 mai 1929, le jeune Jean-Alexandre Dréan rejoint les forces de sécurité de Rennes le 18 août 1944 ; il vient d’avoir 15 ans.                   Muté au 137ᵉ régiment d’infanterie à Marseille, il y reçoit une formation militaire solide qui lui permet de se porter volontaire pour le corps expéditionnaire destiné à l’Extrême-Orient, au sein du 22ᵉ régiment d’infanterie coloniale.
Pendant trois ans, de février 1946 à avril 1949, il sert en Cochinchine et participe à de très nombreuses opérations avec les unités du secteur de Bien Hoa. D’une disponibilité totale, il fait preuve de très belles qualités de combattant. Il reçoit la Croix de guerre des théâtres d’opérations extérieurs avec une citation à l’ordre du régiment. Il est nommé sergent le 1ᵉʳ avril 1949, au moment de rentrer en métropole.
Volontaire pour les troupes aéroportées, il obtient le brevet de parachutiste le 13 avril 1950 et demande à repartir pour l’Indochine avec le 7ᵉ bataillon de parachutistes coloniaux, pour servir au Tonkin comme chef de groupe et adjoint au chef de section. Toujours sur la brèche, payant d’exemple, il est un combattant hors du commun et un chef remarquable, suscitant l’adhésion de ses hommes par l’exemple qu’il leur donne.
La sécurisation des axes de communication et des rizières enclavées dans les zones forestières exige de la part des forces françaises une présence constante, à la recherche de l’ennemi.                                                                                                                         Le sergent Dréan s’y montre d’une efficacité redoutable ; les résultats obtenus avec son unité lui valent d’accrocher à sa Croix de guerre quatre nouvelles citations — deux à l’ordre du corps d’armée, une à la division et une à la brigade. Il est en outre blessé au combat à deux reprises, le 28 mai 1952.
Rapatrié le 16 août 1952 et affecté à la brigade parachutiste de Vannes-Meucon, il se voit conférer, le 26 août 1953, la Médaille militaire pour services exceptionnels en Extrême-Orient, avec un total de sept titres de guerre.
En novembre 1953, en procédure d’urgence, il se porte volontaire pour un troisième séjour en Indochine avec le 1ᵉʳ bataillon de parachutistes coloniaux au Nord-Laos. Il s’engage sur le terrain avec la même fougue et la même efficacité. Il se distingue particulièrement lors des opérations menées en mai 1954 à Ban Na Xieng Da, où il est grièvement blessé au cou et à la jambe gauche. Il ne se laisse soigner qu’une fois la protection de ses hommes assurée. Il est cité pour la sixième fois, à l’ordre de la division.
Après le cessez-le-feu, il est maintenu auprès de la mission française jusqu’en 1955. Muté au 2ᵉ régiment de parachutistes coloniaux, il participe à l’opération aéroportée de Port-Saïd ( Égypte ) en novembre 1956, puis rejoint le secteur d’Alger, où il est engagé jusqu’en octobre 1959 dans des opérations de maintien de l’ordre dans le Grand Alger. Le 14 mai 1957, il est cité à l’ordre du régiment avec attribution de la Croix de la valeur militaire.
Le 1ᵉʳ juillet 1959, il est promu sergent-chef. Muté au 1ᵉʳ régiment parachutiste des troupes de marine à Bayonne le 20 octobre 1959, il obtient d’être désigné pour servir au Sénégal pendant quelques mois, avant d’être admis à la retraite le 18 août 1962.
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 Titulaire de 9 titres de guerre,
Médaille militaire en 1953
 Chevalier de la légion d’honneur en 2003 ; Officier en 2011 ; Commandeur en 2018 et Grand officier en mai 2025.