Messieurs les présidents des associations et amicales, membres de la FNAP, chers camarades,

Le 20 janvier, Monsieur Benjamin Stora remettait au président de la République les conclusions de l’étude qu’il lui avait confiée sur la « mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie », avec la formulation de recommandations pour « favoriser la réconciliation entre les peuples français et algériens ».

Il s’agit de tracer des pistes pour une réconciliation des mémoires sur ce sujet brûlant de notre histoire commune, encore aujourd’hui objet de manœuvres politiques et diplomatiques maladroites et souvent malsaines.

Dans ce cadre, et faisant suite à une rencontre et un dialogue avec Monsieur Stora, le Comité National d’Entente adressait fin octobre une lettre au président de la République, assortie de propositions.

Le rapport en objet mérite d’être lu avec attention, sans attendre de connaître les mesures qui seront adoptées par le gouvernement français, et peut-être ( ?) par les autorités algériennes. Cette lecture doit permettre à chacun d’appréhender les chemins d’une réconciliation des mémoires, bien sûr souhaitable et même nécessaire. Personnellement, à l’étude du rapport, elle me semble aujourd’hui encore du domaine de l’illusion, tant une réconciliation demande certes des gestes concrets et volontaires mais surtout équilibrés et justes de la part de chacune des parties concernées, sans esprit de victoire, de revanche ni d’humiliation, certainement pas par des décisions qui risqueraient plutôt d’entretenir la flamme des rancœurs.

Je vous invite aussi, avec la lecture des pièces jointes, à rester vigilants quant aux décisions qui pourraient suivre la rédaction de ce rapport, qui ne manqueront pas de provoquer un certain nombre de réactions de la part de nombre de vos adhérents.

En toute amitié parachutiste et fidélité,

Général (2S) Jacques Lechevallier

Président de la FNAP

Cliquez pour lire :  Rapport Benjamin Stora Janvier 2021

A lire aussi 2 analyses dans la rubrique « Points de vue ou Tribunes » de J.J. JORDI et du Gal. FOURNIER